🤔 C’est en école de commerce, il y a 25 ans que j’ai commencé à boire régulièrement… Pour faire la fête… pour me sentir bien… pour m’intégrer au groupe et peut-être même pour draguer…
Dans mes premières consommations, il y avait clairement une recherche de plaisir et de légèreté… c’était festif… j’avais 17 ans, j’étais sportif, tout roulait à l’école… j’étais globalement ce que l’on appelle un mec “bien dans sa peau” et oui, l’alcool m’apportait parfois ce petit truc en plus pour être moins timide.
🔄 Puis les choses ont changé… ma consommation a évolué… et au fil du temps, ces moments de fête sont devenus synonymes d’excès. Des verres de trop… des promesses non tenues… Et, peu à peu, toutes ces frasques… et toutes ces conséquences…
💫 Je me souviens de tous ces matins… identiques… la tête lourde… les idées embrumées… les souvenirs flous… à me sentir minable… Minable pour tout ça… Minable pour ce que j’étais devenu…
Et juste cette envie de me rouler en boule sous la couette, de pleurer encore, de disparaître… plutôt que de devoir affronter encore les conséquences de la veille… ma journée… mes proches… et finalement recommencer.
🌐 Nous sommes tellement nombreux nous dépendants à avoir vécu ces moments… Lorsque la culpabilité et la honte ne nous quittent plus… que l’estime de soi et la confiance s’effritent… que l’amour propre disparaît…
🔒 Piégés dans le cercle vicieux de l’alcool… enfermés dans ce paradoxe que tu me décris souvent…
« Je ne m’aime pas, je me détruis à petit feu, et je crois que c’est pour ça que je bois. »
Et je comprends tellement…
😔 Comment peut-on s’aimer quand on se retrouve esclave de l’alcool ?
Quand la dépendance se nourrit de ta souffrance pour t’enfoncer chaque jour un peu plus…
🕊️ Mais tu n’es pas ta dépendance… elle ne te définit pas. Et même si aujourd’hui tu as du mal à t’aimer, tu as la capacité de te libérer de ta dépendance et de retrouver qui tu es vraiment.
Et tu n’as même pas besoin de t’aimer déjà parfaitement pour commencer à changer… Car c’est en posant ton verre… un jour à la fois… que tu vas t’aimer à nouveau.
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