La redécouverte des sens lorsque l’on arrête de consommer… encore…
Je me suis demandé pourquoi j’en revenais toujours à ce sujet et pourquoi il me tenait autant à cœur de le partager ici.
Finalement tout cela est très simple… simple comme l’essence d’une vie sans dépendance.
L’alcool anesthésie tes perceptions. Et d’une certaine façon, il te fait perdre la conscience de ce qui t’entoure.
Mais pire… Comme l’alcool a pris possession de ton esprit dans sa globalité, tu n’es de toute façon même plus intéressé par ce qui t’entoure. Seules importent les questions d’approvisionnement… Comment ne pas manquer, comment anticiper…
Au final, tu te coupes du monde, tu te renfermes…
Or l’être humain a besoin de liens avec son environnement pour se sentir bien.
Et se déconnecter crée du mal-être, une impression d’être seul et incompris… un malaise général.
La personne dépendante connaît bien cela. Et trouvera dans l’alcool un moyen efficace et rapide pour ne plus y penser.
Ce qui consolidera encore un peu plus son cercle vicieux… L’alcool, source du problème… puis l’alcool solution… qui déjà redevient problème…
Ce sont tes sens qui te connectent au monde… au monde extérieur et intérieur. Tes sens te permettent de percevoir… puis de ressentir et d’éprouver des émotions. Au milieu de cet état d’esprit se créent les pensées… puis ta réalité.
Si je te la fais courte : bonnes sensations > bonne réalité.
Alors oui… Redécouvrir la joie que me procurent mes sensations et le bien-être authentique qui en découlent ont été des moments clés pour moi quand j’ai arrêté de consommer. Comme si en arrêtant de boire les œillères tombaient au fur et à mesure, que l’éventail des possibles se déployait chaque jour un peu plus. Comme une confirmation multiple et incessante que j’avais pris la bonne décision. Et que chaque cellule de mon corps m’en remerciait à sa manière.
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