Peu importe ton histoire, l’alcool est entré dans ta vie simplement. Que ce soit dans le cadre d’un rituel bien établi qui fédérait ton groupe d’amis, ou comme filet de sécurité qui te donnait le courage dont tu pensais manquer, ou bien anesthésiant dans des moments difficiles, la consommation l’alcool relevait au départ d’une intention positive et s’est révélée amie, partenaire, compagne, béquille, soutien.
Et puis ensuite, tu as naturellement reproduit le schéma, jusqu’à généraliser le comportement de boire dans des situations similaires, puis de moins en moins similaires… puis carrément différentes… Jusqu’à ce que l’alcool devienne ton accompagnant de choix dans toute situation.
Jusqu’à en devenir dépendant.
Jusqu’à ne plus avoir la possibilité de choisir de consommer ou non.
Jusqu’à atteindre le paroxysme de toute cette fuite en avant, lorsque tu utilisais et peut être même utilises encore l’alcool pour anesthésier la douleur mentale créée par la conscience ou les conséquences psychologiques de ta consommation.
A ce stade, la boucle est bouclée et l’intention positive du départ, la raison pour laquelle tu buvais, est loin… très loin.
Il était une fois… un jour où l’alcool avait été une réponse vraiment efficace.
0 commentaires