Lever: 5h45
Trajet en voiture: 1h
Rendez-vous avec l’Etna: 7h30 !
Conditions requises : être en forme et avoir la pêche !
J’étais curieux de ce que j’allais découvrir au détour de chaque virage, et l’émerveillement fut à la hauteur de mes attentes. En pleine forme, je n’ai pas résisté à m’accorder quelques foulées plus rapides, inspiré par l’ultra-trailer professionnel croisé au sommet d’une crête… Pour résumer, le kiff absolu!
Mais durant la montée, je ne pouvais m’empêcher de penser à quoi aurait ressemblé cette journée, si elle avait eu lieu il y a plus de 13 ans, avec l’alcool dans ma vie…
Elle aurait commencé par un réveil difficile, par un ibuprofène ou un doliprane, comme à mon habitude, à peine après avoir ouvert les yeux. Puis j’aurais traîné mon corps, ce corps bouffi, lourd et fatigué… le mal au cœur permanent et l’esprit embrumé pendant des heures…
Puis très vite dans la matinée, j’aurais ressenti les tremblements caractéristiques du besoin déjà bien présent… Et puis très rapidement, j’aurais alors dans ma tête quitté l’Etna et sa beauté majestueuse, obnubilé par le retour au refuge, à la bouteille que je pourrais trouver très vite… mais quand ?… dans trop longtemps assurément !
Mais tout ça c’est fini… L’alcool ne fait plus partie de ma vie et pour rien au monde je ne reviendrai en arrière.
Hier non plus je n’ai pas bu, et voilà ce que j’y ai gagné : une excursion merveilleuse et inspirante au sommet de l’Etna !
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