Je le sais, Tu le sais, Nous le savons… Mais pour être sûr que « Il ou Elle » le sache aussi…
Et comme il n’est de toute façon jamais inutile de répéter certaines choses qui méritent d’être sues par tous… Aujourd’hui j’avais juste envie de poser ça là :
La dépendance à l’alcool, ou alcoolisme, est une maladie.
Oui, en 1978, bien avant l’abolition de la peine de mort en France et la chute du mur de Berlin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement reconnu la dépendance à l’alcool, ou alcoolisme, comme une maladie.
C’était il y a 45 ans. Ça fait longtemps… Mais pas assez encore pour venir à bout de certains clichés, de certaines croyances du style « il manque de volonté » ou même encore « Je suis comme ça, c’est ma nature… »
L’OMS définit la dépendance à l’alcool comme « des troubles mentaux et des troubles du comportement » liés à l’ingestion fréquente d’alcool.
« Liés à »…
Ça veut dire que la maladie apparaît… et que non, elle n’est pas innée comme certains peuvent le penser.
C’est à force de consommations et de répétitions qu’un jour elle apparaît… lorsque les déséquilibres biochimiques se sont installés et que les réflexes comportementaux se sont mis en place… alors oui la maladie est là, et elle est bien réelle !
Pour les personnes touchées, et même s’ils n’en ont bien souvent pas vraiment conscience, leur vie a basculé. Et se résume dès lors souvent à la quête incessante d’alcool pour pallier les déséquilibres que cause son absence. Une alternance donc entre le manque et la consommation pour y pallier.
L’alcoolisme, une maladie progressive, chronique et incurable
Oui, on tombe malade de l’alcool. Et la maladie évolue, insidieusement, gagnant du terrain à chaque verre… Comme un toboggan infernal, elle entraîne sa victime au fil des mois, des années, dans son entonnoir de toujours plus d’alcool… toujours plus souvent.
C’est la maladie qui veut ça et c’est pourquoi on dit qu’elle est progressive.
Cette maladie est aussi chronique… ce qui veut dire qu’une fois installée, le corps se souviendra toujours de cet acquis. Même après des années d’abstinence, une nouvelle rencontre avec l’alcool et le corps et la tête se remettront aussitôt « en mode dépendance ».
La dépendance à l’alcool est un apprentissage qui ne se désapprend pas. Le fait d’être dépendant ne se déprogramme pas, l’organisme n’oublie jamais… Exactement comme le vélo…
Enfin cette maladie alcoolique est incurable… je me rappelle d’une phrase que j’ai souvent entendue : « Si tu continues de boire, tu as trois options : la prison, la folie ou la mort. »
Alors j’ai choisi… et je suis allé vers une quatrième : la vie !
L’abstinence pour tenir la maladie à distance
On ne peut pas soigner la maladie alcoolique, puisque par définition et comme nous venons de le voir elle est chronique… mais on peut apprendre à vivre avec… on peut la mettre à distance. On peut décider de ne plus boire et ainsi de devenir abstinent.
Beaucoup l’ont déjà fait, et d’autres le feront… je l’ai fait, toi aussi peut-être… déjà… ou bientôt.
En tout cas, personne n’a jamais regretté cette décision d’arrêter de boire, d’arrêter de s’empoisonner et de choisir de vivre.
Non jamais…
Non personne…
La dépendance nous trompe et nous paralyse
Alors bien sûr… parce que moi aussi je me suis noyé dans l’alcool, je sais combien il peut être difficile d’imaginer faire le choix de l’abstinence quand on est prisonnier de la dépendance. Car ce parasite de la dépendance emprisonne sa victime en allant jusqu’à influencer sa façon de penser et sa façon de voir le monde.
Je sais bien que lorsqu’on est dedans, et tu le sais aussi, il est difficile de même juste s’imaginer qu’on a vraiment ce choix de décider de faire autrement.
Et pourtant…
Ne tombe pas dans la croyance que l’alcool t’est utile, indispensable même, pour… juste supporter la vie… car cette croyance aussi émane de la dépendance.
Cette dépendance qui existe aujourd’hui à l’intérieur de toi n’est qu’une structure mentale.
Son rôle : contrôler et assurer ton approvisionnement en alcool… vu que ton corps a maintenant besoin de cet agent extérieur pour se rééquilibrer et fonctionner normalement.
C’est ainsi que la dépendance te paralyse et t’empêche de faire ne serait-ce que le premier pas, ne serait-ce qu’un pas dans une autre direction. Parce que oui, c’est l’essence même de cette maladie et du parasite qu’elle est : elle veut de l’alcool et elle a besoin que tu boives de l’alcool !
Et pour cela toutes les manipulations sont bonnes… Même si ça implique de te faire croire n’importe quoi, comme par exemple que « Tu es comme ça », « que c’est ta nature ». Que tu es damné, en quelque sorte… « que tu ne pourras jamais t’en sortir »…
Car l’essence même de la maladie est de te faire boire tout en te faisant justifier ta consommation… pour donner du sens là où il n’y en a plus… Le fameux « Je bois parce que… » qui n’est que la porte ouverte pour reproduire les excès… encore et encore.
Alors oui, je sais que tu crois dur comme fer que tu as mille raisons de boire aujourd’hui… Mais en vrai, ce ne sont que des leurres car tu n’en as qu’une seule : tu es malade de l’alcool.
La dépendance n’est qu’un dysfonctionnement finalement…
Et ne fais plus l’erreur de croire que l’alcool sera indispensable demain et toujours à ton bonheur et à ta vie… Car c’est faux !
Lorsqu’il n’y aura plus d’alcool, et qu’en réaction ton corps se sera rééquilibré autrement, alors non, ton corps ne t’en redemandera plus… et ta tête pourra enfin cesser d’être en mode « approvisionnement prioritaire et permanent »…
Prends de la hauteur, comprends que tu n’es pas ta dépendance… Mais que tu es « simplement » dépendant à l’alcool…
Et sois convaincu que si je l’ai fait, tu peux le faire aussi…
Oui, tu peux te sortir de l’alcool !
Pour aller plus loin, je te propose de faire le test Audit en cliquant ici… Il te permettra de « mesurer » où tu en es dans ta relation à l’alcool.
Si tu veux prendre de la hauteur, en apprendre davantage sur la dépendance et comprendre comment elle s’installe, télécharge gratuitement ton cahier d’observation (dans le menu, clique sur « mon accompagnement » puis « cahier d’observation »)
Et enfin si tu sens que tu as besoin d’aide, si tu souhaites que je t’accompagne individuellement pour arrêter de boire, contacte moi en cliquant ici.
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