Il y a quelques jours, j’ai participé à un semi-marathon…
Je n’étais pas seul à me lancer à l’attaque des mythiques 21,0975 km… on était 25000 !
Ambiance de fou, ambiance sportive, ambiance de fête… Tout le monde au taquet sur la ligne de départ dans un esprit euphorisant !
Mais je vais t’avouer quelque chose… Dans ces moments-là, je me sens toujours un peu à part… Au milieu de tous ces gens qui partagent la même passion, la même excitation… je ressens comme un réel privilège d’être là.
Le privilège d’être en vie…
Je suis totalement dans l’évènement, et je kiffe parce que j’aime cette ambiance et j’aime courir…
Mais oui, dans ces moments, j’ai toujours cette conscience forte et cette petite voix qui résonne dans ma tête pour me rappeler que je reviens de loin… de vraiment loin.
Alors il y a quelques jours, j’étais sur la ligne de départ, je m’étais même fixé des objectifs !
Mais si j’avais continué mon auto-destruction ?
Oui… si j’avais continué de boire et de me détruire comme je le faisais…?
Je vais être franc et sans aucune niaiserie, je crois vraiment que je serais mort.
C’est une réalité…
Alors oui dans ces moments, je me sens rescapé. Comme si la vie m’avait offert une deuxième chance… (qu’il faut aller cueillir quand même ! Bien sûr que pour cela, j’ai arrêté de boire, et que j’en ai sérieusement bavé… mais à l’arrivée oui j’ai eu une deuxième chance…)
Donc oui ce matin de juin, je me sentais à part et je n’étais sans doute pas le seul à ressentir ce privilège… Moi à cause de l’alcool, lui ou elle à cause de raisons propres à son histoire…
Mais chacun de nous célébrait avec les autres l’événement, le challenge… et cette joie de pouvoir être simplement en vie.
Une course… 25000 êtres humains avec leurs bagages, leurs parcours, leurs émotions… et un objectif : venir à bout des 21 km.
Bref, j’ai aimé mon dimanche matin…
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